Industrie minière et sidérurgique

L’acier local : un choix responsable pour une économie durable

Il fait partie de nos vies sans que nous nous en rendions compte, et il est une composante essentielle de ce qui nous entoure, mais aussi un engrenage important de notre économie : l’acier. Parmi les plus propres à l’échelle mondiale, l’acier québécois représente l’une des clés de la lutte contre les changements climatiques. Découvrons-le en cinq points.

Un produit local

Il se fait de l’acier local au Québec. Entre ses installations concentrées à Contrecœur (en Montérégie), celles de Longueuil et celles de Montréal, ArcelorMittal Produits longs Canada produit annuellement deux millions de tonnes d’acier. Principalement destiné aux secteurs de la construction et de l’automobile, ce matériau se retrouve un peu partout autour de nous : dans les tours qui s’érigent en plein cœur de nos centres urbains, dans l’armature qui soutient nos routes et viaducs, dans la suspension des camions qui les sillonnent, etc.

« L’acier produit ici a servi à la construction du Centre Bell, de l’autoroute 30, du nouveau pont Samuel-De Champlain et du Centre Vidéotron, et il sera aussi au cœur du projet du Réseau express métropolitain (REM) à Montréal, par exemple. Avec notre acier, on contribue à la construction du Québec. »

— Philippe Boulanger, chef de la direction marketing, ArcelorMittal Produits longs Canada

Matériau de construction vert

Parce qu’il utilise l’hydroélectricité, qu’il a recours à un procédé de fabrication moins énergivore et qu’il intègre un taux élevé de matière première recyclée, l’acier québécois est l’un des plus propres du monde. Sa production génère de deux à cinq fois moins de dioxyde de carbone (CO2) que l’acier importé d’Asie, par exemple. Des investissements majeurs dans ses usines de Contrecœur ont permis à ArcelorMittal de moderniser ses opérations et de se doter de fours de réchauffe qui nécessitent moins d’énergie. Évidemment, transporter l’acier de l’étranger jusqu’à nos frontières a aussi un coût, tant financier qu’environnemental.

« Chaque fois qu’un donneur d’ordre choisit de se procurer 10 000 tonnes d’acier québécois plutôt qu’étranger, cette décision fait diminuer l’impact environnemental du projet de façon considérable. C’est l’équivalent de 3 500 véhicules à essence que l’on retirerait de la route pendant un an. »

Gabriel Provencher-Dionne, spécialiste, Environnement et changements climatiques, ArcelorMittal Produits longs Canada

100 % recyclable

L’une des grandes qualités de l’acier, c’est d’être recyclable à l’infini sans que sa pureté soit altérée. Bon an, mal an, jusqu’à un million de tonnes de ferraille sont recyclées dans les installations d’ArcelorMittal au Québec. Cela en fait le plus grand recycleur local de la province. En plus de l’acier extrait de la ferraille, les autres matières et métaux récupérés dans ses installations sont revendus ou valorisés par d’autres entreprises, ce qui contribue activement à l’économie circulaire.

« On s’efforce continuellement de trouver des moyens de réduire l’empreinte environnementale de notre production d’acier, qui est déjà la plus faible en carbone de l’industrie au pays. »

Eric Morissette, directeur, Environnement, ArcelorMittal Produits longs Canada

Tourné vers l’avenir

L’acier fait partie de nos vies depuis toujours, mais son industrie, elle, demeure tournée vers demain. Entre les efforts en recherche et développement pour rendre ses composantes plus légères, pour diminuer ses propriétés corrosives et pour remplacer le charbon nécessaire à sa fabrication par de l’hydrogène, des équipes de chercheurs de partout dans le monde s’affairent à continuer d’améliorer la performance de ce matériau plusieurs fois centenaire. Le tout permet de répondre aux exigences des clients et de faire naître des bâtiments et des produits qui répondent à des normes environnementales élevées.

« À ArcelorMittal, les investissements consacrés au passage vers l’industrie 4.0 maintiennent nos sites et nos produits d’acier à la fine pointe, mais ils permettent aussi de protéger nos travailleurs en les éloignant des opérations plus à risque. »

Louis Plante, chef de la direction des technologies, ArcelorMittal Produits longs Canada

Un moteur économique

Parmi les chefs de file de l’exploitation sidérurgique et minière dans la Belle Province, ArcelorMittal est présent à toutes les étapes du cycle de vie du matériau : de l’extraction des matières premières à leur transformation en composantes destinées à la fabrication et à la construction, en passant par le recyclage des matériaux usés. Et tout ça, c’est au Québec que ça se passe.

« Des mines aux aciéries d’ArcelorMittal, ce sont plus de 4 000 emplois directs qui sont créés au Québec. On estime à 10 000 les emplois indirects générés dans toutes les régions de la province. »

François Perras, président-directeur général, ArcelorMittal Produits longs Canada

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